Au 1er juin, la vitesse des automobilistes sera limitée à 30km/h dans toute la commune. L’objectif ? Lutter contre les incivilités routières et faire de Janzé une ville apaisée, cyclable et respirable.
La rue n’est pas seulement un espace de circulation : c’est aussi et surtout un espace de vie : c’est avec cette conviction en tête que la ville de Janzé a décidé de passer en ville 30. Cette décision a pour but de pacifier la circulation et favoriser de nouvelles mobilités. À partir du 1er juin, il va donc falloir lever le pied !
Pour plus de sécurité...
Selon l'association Prévention Routière, le passage de 50 à 30 km/h réduirait de 85 % les risques d'accidents. En effet, la distance de freinage est de 13,5 m à 30 km/h contre 27,5m à 50 km/h, le champ de vision est également plus large. En cas de choc, le risque de tuer un piéton est ainsi beaucoup plus faible à 30 km/h qu'à 50 km/h. Par ailleurs, pour veiller à la sécurité des usagers, les policiers municipaux effectuent régulièrement des contrôles au radar afin de mesurer la vitesse des véhicules.
En 30 minutes de présence, rue Jean-Marie Lacire, un jour en semaine, au passage de 35 véhicules, la moitié des véhicules mesurés roulait à plus de 50 km/h. Six véhicules ont même dépassé les 60 km/h. Les policiers municipaux en ont profité pour sensibiliser les conducteurs sans verbaliser.
Et plus de tranquillité !
La sécurité n’est pas le seul atout de ce changement de vitesse : à 30 km/h, la rue est plus sûre et plus paisible. Cela contribue à améliorer la qualité de vie à travers une ville moins bruyante et un environnement moins stressant pour tous les usagers : automobilistes, cyclistes, piétons, riverains. En effet, passer à 30 km/h entraîne une diminution du bruit en ville d’environ 50 %. Une ville apaisée, c’est aussi la possibilité de développer des modes de déplacement doux tels que la marche ou le vélo et ainsi participer à la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
Mieux vivre ensemble
L’ambition de la ville apaisée est de favoriser le vivre ensemble. La rue devient un lieu où l’on peut s’entendre, s’écouter et se rencontrer et où les plus vulnérables peuvent se déplacer sereinement et en toute sécurité.